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Aquamation : tout savoir sur cette alternative écologique à l’inhumation et la crémation

Par Francoise , le 5 mai 2024 , mis à jour le 22 octobre 2024 — tous - 5 minutes de lecture
Aquamation : tout savoir sur cette alternative écologique à l'inhumation et la crémation

La pratique de l’aquamation, une alternative écologique à l’inhumation et la crémation traditionnelles, gagne en popularité à travers le monde. Cette méthode, favorisant une approche respectueuse de l’environnement, constitue une option intéressante pour les seniors et personnes âgées soucieux de leur empreinte écologique, même après leur départ. Zoom sur cette pratique novatrice.



Qu’est-ce que l’aquamation  ?


L’aquamation, également connue sous le nom d’hydrolyse alcaline, se présente comme une méthode de dissolution naturelle du corps. Le processus démarre par la préparation du défunt, placé dans une chambre spécialement conçue, souvent en acier inoxydable compatible avec l’environnement. Cette chambre est ensuite remplie d’une solution aqueuse alcaline, durant quelques heures, permettant une décomposition accélérée du corps, simulant ainsi un processus naturel.



Dans des conditions contrôlées, une combinaison de chaleur, d’eau, et de solution alcaline facilite la dégradation des tissus, tout en laissant les os intactes. Ces derniers sont ensuite réduits en poudre blanche, rappelant les cendres issues de la crémation. Cette poudre peut être remise aux proches pour un dernier hommage, ou pour préparer ses obsèques de manière écologique. À l’issue du processus, il ne reste qu’une solution liquide, composée principalement de composés organiques et sels minéraux, totalement sûre pour l’environnement.



Les avantages environnementaux de l’aquamation


Les bénéfices écologiques de l’aquamation sont nombreux. Premièrement, cette méthode est bien moins énergivore par rapport à la crémation traditionnelle. Selon les experts, elle nécessite environ cinq fois moins d’énergie, contribuant ainsi à une réduction significative de l’empreinte carbone.



De plus, à l’opposé de l’inhumation classique nécessitant bois et ressources pour les cercueils ainsi que des espaces de cimetières, l’aquamation ne rejette pas de gaz polluants ni de métaux lourds. Ce processus ne nécessite pas non plus l’usage de cercueils, proposant une alternative pour ceux intéressés par une sépulture écologique. À titre informatif, explorer les possibilités d’inhumation sans cercueil en France pourrait renforcer cette démarche verte.



L’utilisation de l’eau, une ressource naturelle et abondante, couplée à des alcalis, constitue une option nettement plus douce et respectueuse de la nature, offrant une alternative solide aux pratiques funéraires classiques. En outre, l’eau résultante du processus peut, après traitement, être utilisée comme fertilisant, ce qui souligne la circularité et la durabilité de cette méthode.




























Avantages de l’aquamationComparaison avec les autres méthodes
Réduction significative des émissions de CO2Moins que la crémation et l’inhumation
Consommation d’énergie réduiteConsommation inférieure à celle de la crémation
Usage responsable de l’eauPlus écologique que l’utilisation de bois pour les cercueils
Aucun rejet de métaux lourdsMieux comparé à certaines émanations de la crémation


On constate ainsi que l’aquamation s’aligne sur un modèle durable cherchant à minimiser l’impact environnemental des rites funéraires.



Aquamation : tout savoir sur cette alternative écologique à l'inhumation et la crémation

L’aquamation est-elle envisageable en france  ?


À ce jour, en France, seuls l’inhumation et la crémation sont légalement reconnus comme méthodes de sépulture. Cependant, face à une prise de conscience écologique croissante et à la popularité montante de l’aquamation dans d’autres pays, il est légitime de s’interroger sur son avenir légal dans l’Hexagone.



Des territoires tels que Saint-Pierre-et-Miquelon montrent un intérêt grandissant pour cette pratique, déjà autorisée dans certains États américains et pays comme l’Australie et le Canada. En France, le débat sur une possible autorisation de l’aquamation pourrait gagner en intensité, compte tenu des avantages écologiques et pratiques évidents de cette méthode.



Pour qu’une évolution législative se concrétise, l’implication des parlementaires, du gouvernement, ou d’un lobby significatif apparaît nécessaire. La sensibilisation à la dimension écologique du processus funéraire, notamment chez les seniors et personnes âgées, pourrait également accélérer cette transition vers des options de sépulture plus respectueuses de l’environnement.



Les possibilités offertes par l’aquamation, alliant respect de l’environnement, sobriété énergétique, et nouvelle symbolique autour de l’eau, font d’elle une candidate sérieuse à une future légalisation en France. Son acceptation amènerait une diversification bienvenue des pratiques funéraires, permettant une dernière contribution individuelle à la préservation de notre planète.



Perspectives autour de l’aquamation


L’aquamation s’inscrit dans une évolution générale des pratiques funéraires, recherchant à allier respect des défunts et responsabilité écologique. Son développement témoigne de la volonté croissante de réduire l’impact environnemental des rituels de fin de vie, désir partagé par de nombreuses personnes âgées conscientes de la nécessité de préserver notre planète pour les générations futures.



Les discussions autour de l’autorisation légale de l’aquamation en France pourraient bénéficier de l’exemple de pays ayant déjà franchi le pas, en montrant que des solutions respectueuses et dignes sont possibles. Le choix de cette option par des personnalités publiques, comme ce fut le cas pour l’archevêque Desmond Tutu, marque l’entrée de l’aquamation dans la conscience collective comme une alternative éthique aux méthodes traditionnelles.



À mesure que l’intérêt pour les alternatives écologiques dans tous les secteurs de la vie se développe, l’aquamation se positionne comme une avancée majeure dans le domaine funéraire. En anticipant les réponses à des questions pratiques et réglementaires, la société peut s’ouvrir à cette méthode, conciliant dignité humaine et engagement écologique.

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Francoise

Bonjour, je m'appelle Françoise, j'ai 58 ans et je réside à Lille. Depuis ma retraite, je me consacre pleinement à ma passion pour la santé et le bien-être. J'explore diverses méthodes pour maintenir une vie saine et active, comme le tai-chi, la méditation et les randonnées en pleine nature. Je suis également très intéressée par les avancées technologiques et innovations qui améliorent notre qualité de vie à cet âge, comme les applications de suivi de la santé ou les gadgets facilitant la vie quotidienne. J'aime partager mes découvertes et expériences, convaincue qu'il est possible de vivre pleinement et sainement à tout âge.