Parkinson : top aliments à éviter pour votre santé
La maladie de Parkinson est un trouble neurodégénératif affectant le système moteur et pouvant être influencé par différents facteurs, dont l’alimentation. Certains aliments peuvent interférer avec l’efficacité des traitements ou exacerber les symptômes de la maladie. Cet article détaille les types d’aliments que les personnes atteintes de Parkinson devraient envisager de limiter ou d’éviter pour maintenir le meilleur état de santé possible.
Sommaire
Riches en graisses saturées : des aliments à modérer
Les graisses saturées, souvent désignées comme les « mauvaises graisses », se trouvent principalement dans une gamme d’aliments que l’on consomme fréquemment. Ces graisses peuvent augmenter le stress oxydatif dans le cerveau et sont associées à une inflammation accrue, deux phénomènes susceptibles de détériorer l’état des patients parkinsoniens. De plus, elles peuvent influencer négativement l’absorption des médicaments, comme la Lévodopa, les rendant moins efficaces. Les aliments riches en graisses saturées à éviter ou à consommer avec modération incluent :
- Les produits de restauration rapide
- Certains produits d’origine animale comme le fromage et le beurre
- Les charcuteries telles que saucisses et bacon
- Les biscuits, les gâteaux et autres produits sucrés
Préférer des aliments contenant des graisses insaturées, comme l’huile d’olive, les avocats et les poissons gras peut contribuer à une meilleure gestion de la maladie.
Surveillez votre consommation de produits sucrés et d’édulcorants artificiels
La consommation excessive de sucres ajoutés et d’édulcorants artificiels, notamment l’aspartame, peut avoir des répercussions négatives sur la santé des personnes atteintes de Parkinson. Ces composants se retrouvent fréquemment dans des aliments tels que :
- Boissons gazeuses
- Confiseries et pâtisseries
- Céréales industrielles
Outre l’impact sur le poids et la glycémie, ces substances peuvent provoquer ou exacerber les fluctuations de l’humeur et contribuer à une instabilité émotionnelle. Les alternatives naturelles, comme les fruits frais ou le miel, présentent une option plus saine pour sucrer les aliments et boissons.
Consommation de protéines et leur interaction avec la médication
Les protéines sont un élément crucial de notre alimentation, mais chez les personnes atteintes de Parkinson, une attention particulière doit être portée quant à leur consommation. Les protéines interfèrent avec l’absorption de la Lévodopa, un traitement courant de la maladie. Pour éviter que l’effet du médicament ne soit diminué, il est conseillé de :
- Prendre les médicaments à un autre moment que les repas
- Répartir l’apport en protéines tout au long de la journée
- Consommer les protéines principalement en fin de journée
Il est fondamental de ne pas consommer les protéines en grande quantité lors des prises de médicament, afin de permettre une meilleure absorption et donc une plus grande efficacité de celui-ci.
Éviter certains aliments qui peuvent compliquer la mastication et la digestion
Les difficultés de mastication et de digestion sont souvent rencontrées chez les individus souffrant de Parkinson. Certains aliments peuvent compliquer davantage ces processus et doivent donc faire l’objet d’une vigilance accrue. Il est conseillé d’éviter les aliments suivants :
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- Viandes très fibreuses
- Légumes crus difficiles à mâcher
- Aliments trop secs ou collants
Opter pour des aliments faciles à mâcher et à digérer tels que les compotes, les purées, et les soupes peut aider à minimiser ces obstacles et à assurer une alimentation équilibrée.
Voici un tableau récapitulatif des aliments à limiter ou éviter :
Type d’aliments | Exemples à limiter ou éviter |
---|---|
Graisses saturées | Restauration rapide, charcuteries, produits laitiers gras… |
Sucres ajoutés et édulcorants | Boissons gazeuses, confiseries, céréales industrielles… |
Protéines | Consommation à distance des prises de médicament… |
Aliments difficiles à mâcher/digérer | Viandes fibreuses, légumes crus… |
Il est essentiel de souligner qu’une consultation médicale est recommandée avant de procéder à toute modification significative du régime alimentaire, notamment pour les patients sous traitement médicamenteux. Le médecin ou un diététicien pourront fournir des conseils personnalisés et adaptés à la condition spécifique de chaque individu.